Une vaste enquête approfondie sur La « maturité Learning » des entreprises françaises 

Quel est la maturité du « Learning » dans les entreprises françaises ? Où en sont les Directions Formation dans la transformation digitale de leurs activités, offres, processus, dispositifs ? Quel regard portent-elles sur les opportunités et les moyens de cette transformation, quelle est leur vision à court, moyen et long terme, comment celle-ci s’exprime-t-elle dans leur « roadmap » ?

Ces questions, parmi d’autres, ont fait l’objet d’une vaste enquête approfondie auprès des Directions Formation. Le nombre particulièrement élevé de réponses obtenues (plus de mille) et la richesse du verbatim recueilli dit à lui seul l’intérêt porté par les répondants à ce benchmarking en grandeur réelle.

Les trois chantiers du Learning & Development 

L’enquête a été organisée autour de trois axes : la contribution de la formation à la performance opérationnelle des métiers ; la contribution de la formation au développement du capital humain ; la productivité des opérations de la formation - ces trois axes permettant en effet de couvrir, selon Féfaur et 360Learning, les auteurs de l’étude, l’essentiel du champ et des préoccupations actuelles de la formation en entreprise.

Michel Diaz (Senior Analyst, Féfaur) note qu’on demande aux Directions Learning & Development d’agir dans des temporalités qui peuvent sembler, à tort, difficilement conciliables : « Les dirigeants attendent de leurs équipes formation qu’elles aient une action à court terme, continue, pour aider le business à améliorer ses résultats quasiment en temps réel. Elles en attendent aussi un plan à long terme garantissant à l’entreprise des compétences nécessaires et suffisantes dans la durée, pour saisir les opportunités offertes par ses marchés et s’adapter à leurs évolutions. ».

Pour 360Learning, Edouard Rabany (VP Customer Success) et Benjamin Marchal (Head Of Operations), ce constat se double de « l’exigence faite aux Directions Learning & Development d’être plus productives, plus souples, capables de donner corps effectivement à une organisation apprenante ». Contribuer valablement à la performance des métiers et au développement du capital humain, tout en optimisant les processus et les opérations de la formation, ce n’est pas incompatible selon eux : « Au contraire, la réponse à ces deux grands enjeux de formation et l'amélioration continue de ses opérations se conditionnent mutuellement… Les responsables de formation doivent avancer en parallèle sur ces trois chantiers, jusqu’au moment où ils constateront que les résultats convergent vers le même but d'une fonction formation effiiciente et optimisée ! ». 

Les résultats de l’enquête en Live

L’enquête dont les principales conclusions seront restituées le 27 mai à 11:00 offre une radiographie de l’état d’avancement des entreprises françaises sur ces trois chantiers. Elle apporte des informations précieuses qui permettront aux Directions Formation, qu’elles aient ou non participé à l’enquête, de se benchmarker avec leurs homologues et d’identifier les actions à mener pour progresser sur de nombreux indicateurs : effectifs et budget, technologies utilisées, temps consacré par les équipes aux divers champs couverts par la formation, tâches automatisables, etc.

Ces résultats viennent à point nommé : la pandémie a durablement changé le monde de l’entreprise et du travail ; si la formation a su répondre en mode "branle-bas de combat" à l’urgence de la situation comme aux injonctions (parfois contradictoires) de l’entreprise, des métiers et des collaborateurs, si un certain nombre de responsables de formation ont entamé un retour d’expérience sur leur activité durant cette période, l’heure est venue d’aller plus loin : il ne s’agit plus tant d’actualiser la stratégie Learning (quand elle existe…) que de réinventer la formation de fond en comble.

L’étude Féfaur x 360Learning est une contribution à ce mouvement qu’on voit se dessiner notamment dans un certain nombre de grandes organisations. 

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